Fichepratique

Intégrer des enjeux de développement durable dans un marché public de services d’entretien des espaces verts

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Référence : 4389

L'essentiel par l'éditeur

L'intégration du développement durable dans les marchés publics d'entretien des espaces verts offre des avantages socio-environnementaux significatifs. En définissant précisément les besoins et en adoptant une gestion différenciée, les acheteurs publics peuvent réduire les coûts et améliorer la biodiversité. L'allotissement et les variantes écologiques permettent de surmonter les surcoûts. Les critères de choix durables, comme le label EVE, garantissent des prestations écoresponsables et innovantes.

  • Comment intégrer le développement durable dans un marché public d'entretien des espaces verts ?
  • Quels sont les avantages de la gestion différenciée pour l'entretien des espaces verts ?
  • Comment les critères de développement durable influencent-ils le choix des offres dans les marchés publics ?

Les espaces verts gérés par les collectivités et les administrations publiques prennent des formes très variées (parcs, jardins mais aussi centres sportifs, piscines publiques, cimetières, bords de routes, etc.). Les prestations d’entretien de ces espaces comportent des enjeux sociaux et environnementaux. Les espaces verts sont, en outre, le reflet du volontarisme des collectivités/administrations, notamment sur les questions environnementales (image « verte » au sens propre !). Pour ces raisons, l’acheteur public sera amené à étudier des solutions en lien avec les questions de développement durable :

  • Le choix des espèces florales et végétales : mode de culture des plants et production des semences, biodiversité, installation d’espèces locales et/ou non invasives.
  • Le choix des amendements pour les sols (fertilisants plus ou moins « naturels »).
  • Le choix des moyens de luttes parasitaires : produits phytosanitaires d’origine chimique parfois dangereux pour l’Homme et l’environnement, lutte dite « intégrée » ou « biologique » faisant intervenir des insectes (entre autres).
  • Les méthodes d’arrosage.
  • La gestion des déchets : collecte sélective des déchets d’emballage, valorisation des déchets verts.
  • Les énergies liées aux appareils ainsi que les nuisances sonores des activités d’entretien.
  • Les conditions de travail : cadence, accidents (coupures, port de charges lourdes, etc.), formation et adaptation à un public peu qualifié (insertion).
1.

Bilan du marché et existence d’offreurs

On pourra, dans un premier temps, faire un bilan des prestations actuelles et passées, en particulier :

  • la typologie des sites concernés et leur fréquentation (pelouses simples, parterres, etc.) ;
  • les types de produits phytosanitaires utilisés ;
  • la fréquence des entretiens ;
  • les bonnes pratiques socio-environnementales (tri des déchets, insertion, etc.).

Ce bilan peut notamment mobiliser les agents publics et les prestataires actuels afin d’analyser l’ensemble de ces paramètres.

Au-delà des questions environnementales, on s’attachera à réaliser un bilan social, en particulier sur l’emploi de personnes éloignées du marché du travail (cf. Analyse de l’historique).

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