Fichepratique

PEEPI : l’innovation dans la création des parcours d’insertion

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Référence : 9419

L'essentiel par l'éditeur

La méthodologie PEEPI révolutionne les parcours d'insertion en plaçant l'individu au centre, valorisant l'ÊTRE plutôt que le FAIRE ou l'AVOIR. Elle propose une approche personnalisée, libérée des contraintes traditionnelles, et s'appuie sur une évaluation rigoureuse via l'étoile PEEPI. Cette méthode favorise l'autonomie des bénéficiaires et l'efficacité des actions d'insertion, tout en adaptant les politiques aux besoins réels des territoires.

  • Comment la méthodologie PEEPI améliore-t-elle les parcours d'insertion ?
  • Quels sont les avantages de l'approche PEEPI pour les bénéficiaires ?
  • Comment évaluer l'efficacité des actions d'insertion avec PEEPI ?

Développée par une psychosociologue, la méthodologie PEEPI (Protocole d’élaboration et d’évaluation des parcours d’insertion) a été créée afin de répondre aux besoins de construction et d’évaluation partagée des parcours d’insertion.

En permettant de créer et d’évaluer des parcours d’insertion plus efficaces et plus lisibles, à partir des besoins et des envies des personnes, le PEEPI est devenu au fil des années une véritable méthodologie d’insertion, notamment grâce au travail de ses cellules de suivi.

Il permet tout à la fois :

  • d’aider les professionnels à mener les entretiens de construction des parcours d’insertion, de manière à laisser les personnes concernées décider de ce qui les concerne ;
  • de donner des éléments aux décideurs pour mieux comprendre la pertinence des actions d’insertion sur leur territoire ;
  • de favoriser la mise en synergie des professionnels du territoire.
1.

Les constats du travail d’insertion

Replacer l’individu au cœur des pratiques

Peu à peu, l’insertion prend une place croissante au sein de notre société en pleine mutation de ses valeurs. Ce qui était de l’ordre de l’expérimental dans les années 1980 devient peu à peu une norme. Mais si le parcours d’insertion devient de plus en plus présent, le cadre de référence a changé. Nous passons progressivement d’une société centrée sur la valeur « travail » (impliquant la notion de subordination contre une rémunération) à une société centrée sur « la personne et la valeur de ses échanges », aussi bien avec des clients qu’avec la société entière.

Certains élus n’ont pas encore totalement intégré ce changement de cap et imposent aux bénéficiaires de minima sociaux d’assurer des heures de travail ou de « bénévolat ...

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